Le TDA/H touche 5% des enfants d’âge scolaire ce qui représente en moyenne 1 enfant par classe. C’est le premier motif de consultation en pédopsychiatrie : les plaintes peuvent émaner des parents, du milieu scolaire et de l’enfant lui-même.

Il est primordial pour les professionnels du secteur sanitaire et social de pouvoir repérer l’apparition précoce des symptômes, leurs persistances et le retentissement dans le développement de l’enfant.

En effet, il est parfois difficile de distinguer si le comportement de l’enfant est dû à son environnement (peu de stimulation à la maison, barrière de la langue, manque de sommeil, évènements perturbants, etc) ou si l’enfant présente les signes d’un TDA/H.

De plus, les professionnels ne possèdent pas toutes les connaissances et les outils en ce qui concerne les stratégies éducatives et les aménagements spatio-temporel à mettre en place afin de favoriser l’attention de l’enfant et lui apporter un mieux-être.

Une mutualisation des pratiques est un point à souligner afin que l’accompagnement de l’enfant soit cohérent entre les divers professionnels qui l’accompagne.

Mener un entretien clinique efficace et se positionner dans une démarche d’écoute active va être déterminant pour créer une alliance thérapeutique avec l’enfant et ses parents.

Le TDA/H fait l’objet de nombreuses recherches et articles scientifiques et tend à être mis en lumière comme un trouble à part entière et non comme un trouble associé.

Aujourd’hui le TDA/H est reconnu comme un handicap dans la vie de l’enfant mais est hélas peu reconnu en tant que tel dans la réalité. Eclairer les consciences sur ce trouble qui affecte de nombreux enfants est un véritable engagement à mettre en place pour tous les professionnels de l’enfance.